C’est Carême
Les médias n’en parlent presque pas… Et pourtant le Carême fait partie des temps liturgiques les plus importants. Pendant quarante jours, chacun de nous est appelé à fournir des efforts pour sa propre conversion, pour se rapprocher davantage de l’amour de Dieu et du prochain. La célébration des cendres qui nous ouvre le chemin du Carême s’articule sur la méthode : voir-juger-agir.
1. « Voir » : C’est notre capacité à faire l’auto-critique, la relecture de notre vie. Le prophète Joël nous dit : « Revenez à moi de tout votre cœur… Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements. » (Jl 2, 12…). Il s’agit d’un appel à rentrer en nous-mêmes afin de découvrir la cause de notre misère, de nos péchés.
2. « Juger » : Il ne suffit pas seulement de constater ce qui cause notre perte, mais faut-il prendre des résolutions audacieuses pour nous relever. À ce stade, notre volonté ouverte à la grâce divine joue un rôle important. J’espère que chacun de nous réfléchit sur une ou plusieurs actions à accomplir pendant ce temps favorable du Carême. Jésus nous indique la voie à suivre (cf. Mt 6, 1-6.16-18) : aumône (partage), prière et jeûne (pénitence).
3. « Agir » : Notre action doit porter sur ce chemin tracé par Jésus. L’objectif n’est pas de rechercher la gloire, l’honneur qui viennent des hommes. Tout doit se faire dans l’humilité et la discrétion. Même s’il arrive parfois qu’on soit applaudi ! Mais le fait de partager ce que nous avons et ce que nous sommes, de prier et de faire pénitence nous unit et nous fait ressembler davantage à Jésus.
Pour cheminer ensemble avec Jésus sur la voie qu’il nous indique, n’hésitons pas à participer activement aux temps de prière (chemin de croix, adoration du Saint sacrement, enseignements sur la Création, rosaire, célébrations pénitentielles, messes) suivis d’une action communautaire concrète que nous déterminerons samedi 27 février à l’église d’Arrou.
À tous et à chacun, bon chemin vers Pâques.
Père Adolphe IDUMBA NYANGILOLO