3 paroisses catholiques en Dunois
Le baptisé est foncièrement un être engagé lors de son baptême, lorsqu’il dit « je renonce et je crois ». Par cet acte, il s’engage à la suite de Jésus-Christ. En effet, le Christ enracine cet engagement en disant : « qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas de moi ». L’engagement est constitutif de notre statut de disciple du Christ.
Le Pape François, pour ne prendre que lui, depuis le début de son pontificat, invite chaque chrétien en particulier et toute l’Eglise en général à l’engagement. Il appelle l’Eglise que nous formons tous à se mettre dans le dynamisme de « sortie ». C’est-à-dire à sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile. L’intimité avec le Christ, dit le Pape François, est une intimité itinérante.
Fidèle donc au modèle de Jésus-Christ et configurés à lui par notre baptême, il est vital qu’aujourd’hui l’Eglise que nous sommes, l’Eglise qui est notre Paroisse Saint Benoît des Trois Rivières, sorte pour annoncer l’Evangile à tous, en tous lieux et en toutes occasions.
Or le tableau actuel que présente notre Paroisse Saint Benoît des Trois Rivières une décennie après son érection est plus qu’inquiétant voire interpellant. Si l’on ne veut pas rester une succursale de la Paroisse Saint Aventin, il nous faut des équipes de tâches dynamiques pour la Mission dans trois dimensions : enseignement, sanctification et gouvernement. Le Christ n’avait-il pas envoyé ses disciples en équipe (deux à deux) en mission ?
Voici le tableau : catéchèse pour les trois années, une personne et demie, accompagnement des familles en deuil : une personne assure la présidence des obsèques, accompagnement des parents demandant le baptême des enfants : un couple, préparation au mariage : personne, catéchuménat : une seule personne, l’eucharistie cœur et centre de notre foi à part les trois animateurs de la messe de 11 heures à Cloyes qui se concertent de temps en temps, le reste est fait en solo, pas de chorale, Dieu merci que nous avons des assemblées chantantes. Sur l’ensemble de la Paroisse seulement deux équipes constituées fonctionnent à un certain rythme : une rencontre mensuellement : EPP et l’Equipe du Rosaire ; pastorale de la santé : maison de retraite Cloyes : 2 personnes et demie ; celle de Courtalain : une seule personne.
La moisson est abondante nous dit Jésus. En équipe nous saurons y répondre. Devenons une paroisse appelée et appelante.
Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé
https://www.diocese-chartres.com/soutien-et-priere-pour-lukraine/
vous trouverez d'autres informations à la rubrique du Trait Dunois St Benoit :
https://www.3paroissesendunois.fr/index.php/trait-dunois-st-benoit
Le carême 2022, commencé depuis le 2 mars dernier par l’imposition des cendres, continue sa marche vers la Pâques de Notre Seigneur Jésus Christ et notre Pâques. Ce temps fort de l’année liturgique, est un moment propice comme le souligne le Pape François dans son message de carême, « pour une conversion individuelle et communautaire ».
Généralement, une certaine opinion, dans un langage prolixe fait une lecture du temps de carême sous l’angle négatif qui se décline à le considérer (le carême) comme un temps sans tabac, un temps sans chocolat, un temps sans viande, un temps sans télévision, un temps sans loisirs… la litanie est longue. Même si, un régime sobre et maigre nous est demandé le mercredi des cendres et le vendredi Saint, le temps de carême se décline comme un temps « avec », « pour » et « vers ». Autrement dit les jours de carême, ce sont des jours avec Dieu pour notre conversion et vers Pâques. Ce sont des jours orientés, tendus vers la bonne nouvelle de la Résurrection ; au mieux, les jours de carême sont des jours à vivre avec le Christ. Bref, ce sont des jours où nous rechargeons nos vies du poids d’amour qui nous entraine vers le Père.
L’entrainement vers Dieu convoque l’engagement pour le semblable. Profitons de ce temps de carême pour prendre soin de nos proches, pour chercher et non éviter ceux qui sont dans le besoin, appeler et non ignorer ceux qui désirent l’écoute et une bonne parole, visiter et non abandonner ceux qui souffrent de la solitude. Mettons en pratique l’appel à faire du bien envers tous en prenant le temps d’aimer les plus petits. Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue et la charité le féconde.
Osons nous lancer à la suite du Divin Maitre.
Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé
L’aujourd’hui de la Parole de Dieu
Faisons un effort, bien aimés de Dieu. Il y a lieu que le vécu quotidien nous trahisse. Qu’avons-nous fait de la Parole de Dieu chacun selon son âge ? L’auteur de l’Apocalypse ne nous dit-il pas : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi ». Il est donc grand temps pour nous de reconsidérer nos différents choix.
Le Seigneur nous invite à ne pas faire un mauvais choix. Usons de l’intelligence reçue gratuitement pour savoir lire les signes des temps. Ainsi nous pourrons un jour être comptés parmi les élus des quatre coins du monde. C’est Dieu qui dirige le monde, il est plus grand que nos problèmes. Demandons-lui la grâce d’être des hommes et des femmes capables de savoir choisir pour et avec Dieu. La tentation est grande. Non seulement l’Eglise se vide, mais aussi les gens nous quittent. A quoi aura servi le ministère de l’Eglise si nous ne choisissons pas pour Dieu ?
Jésus Christ est venu pour sauver toute l’humanité. Continuons à accueillir sa parole en lui rendant grâce de nous avoir estimés dignes de nous tenir debout devant lui et de le servir.
« Cette Parole que vous venez d’entendre c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit »(Lc 4, 21).
Père Louis AMUNDALA, Vicaire