Dans les premières années du vingtième siècle, l'abbé Juteau était curé de Saint Jean. L'église avait déjà été remaniée mais certains endroits apparemment anciens alertaient ce bon curé passionné par des recherches sur l'histoire de son église. Au fil des ses observations et de travaux effectués avec un outillage certainement modeste, il fit des découvertes encore étonnantes de nos jours. Citons pour mémoire : les arcades du sanctuaire du XIIème siècle, la "piscine" du XVIème siècle, d'autres arcades dans la chapelle de la Vierge, la colonne dite carolingienne pas encore définitivement datée aujourd'hui. Mais il parait qu'une de ses plus belles découvertes soit la statue de Saint Antoine du Désert (XVIIème siècle) priant dans sa grotte pour résister aux tentations.
Par peur du vandalisme, la statue de Saint Antoine du Désert a été mise à l'abri au musée de Châteaudun en 2015 et a fait l'objet de travaux de conservation. L'ADVP a œuvré auprès de la DRAC et de la municipalité pour que la statue de Saint Antoine retrouve sa place dans l'église Saint Jean malgré le coût important de cette remise en place.
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Le bulletin de réservation est à votre disposition sur le site du moulin, (après l’avoir complété, nous vous remercions de nous l’expédier suivant les indications (...)
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BIBLIOTHEQUE DES NUMEROS DE L'ASSOCIATION - un vrai trésor d'histoire locale
LE PETIT PATRIMOINE NUMERO 17 « CLIC »
LE PETIT PATRIMOINE NUMÉRO 15 < CLIC >
1870/2020 LE PETIT PATRIMOINE NUMERO SPÉCIAL < CLIC >
LE PETIT PATRIMOINE NUMÉR0 13 < CLIC >
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LE PETIT PATRIMOINE NUMÉRO 9 < COUVERTURE >
LE PETIT PATRIMOINE NUMÉRO 9 < MARIGNAN >
L’Association dunoise pour la valorisation du patrimoine (ADVP) a nettoyé et repeint cinq plaques de cocher, ancêtres des bornes kilométriques. Article de l'ÉCHO RÉPUBLICAIN
Et voici les plaques rénovées remises en place,
MERCI L'ADVP !
Les membres de l’Association dunoise pour la valorisation du patrimoine (ADVP) sont devenus des rechampisseurs. Ce terme était employé pour désigner celui qui nettoyait et repeignait les plaques de cocher et il s’agissait bien souvent des cantonniers.« Témoins du passé que l’on regarde avec nostalgie ». « On est des amateurs, mais on respecte scrupuleusement les règles en usage », soulignent Gérard Charloux, Bernard Nodet et Georges Cavarroc, respectivement président, secrétaire et vice-président.
Le hareng à Châteaudun ? : un sujet surprenant et au départ sans intérêt mais qui démarre au pied de la chapelle de la Boissière : un texte ancien indique qu’il y aurait eu là au moyen-âge chez les Templiers la Harengerie de Châteaudun ! « in Harenchagio Castroduni. » Harengerie ? en cherchant un peu ce ne peut être que la boutique d’un marchand de harengs. (et si vous acceptez ce trait d’humour : ce n’est pas dans le Loir qu’on les y pêchait…) Il y avait d’ailleurs à Paris une « rue de la vieille harengerie » et il semble que d’autres villes aient conservé ce nom. Un autre document des Archives Départementales d’Eure-et-Loir fait état, à Châteaudun, de la « donation du fief du harenchage en 1488 par Jean Rousselot » Une recherche historique approfondie permettrait peut-être d’en savoir davantage. Mais l’histoire des harengs ne s’arrête pas là : ... Du_confinement_aux_HARENGS.pdf
ADVP ICI NUMERO SPECAL CORONAVIRUS. Tout au long de l’Histoire, Châteaudun comme d’autres villes fut victime des différentes épidémies et pandémies qui se développèrent en Europe : limitons-nous donc à ces quelques évènements :
- Cette peste des années 500 dite «de Justinien » dont Aventin aurait délivré Châteaudun serait arrivée d’Afrique
- La seconde pandémie nommée « Peste noire » arrive en 1347. Elle aurait décimé selon les villes entre 10 et 80% des populations touchées.
- Lors de l’épidémie de 1547, évènement remarquable : Châteaudun se fit remarquer pour n’avoir qu’un seul décès !
- En 1631 sévit encore une grave épidémie. Les chanoines de la Sainte-Chapelle du château s’enferment Cloître Saint-Roch et transfèrent le « divin service » en la chapelle Saint-Roch : « C’était un concours incroyable de peuple à la chapelle de Saint-Roch et Saint Sébastien du temps de la peste par le soulagement que les malades recevoient »
←CR de l'AG de l'association avec l'E.R. 15 FEVRIER 2020. L’Association dunoise pour la valorisation du patrimoine (ADVP) a 5 ans. « C’est jeune mais c’est aussi un âge charnière », a souligné son président, Gérard Charloux, lors de l’assemblée générale organisée, mercredi soir 12 février 2020, à la salle Saint-André, à Châteaudun. « On n’a pas fait tout ce que l’on voulait, on n’a peut-être pas suffisamment communiqué, écouté nos membres mais ne soyons pas pessimistes. Notre action n’a pas été inutile. » Gérard Charloux souhaite que l’ADVP « continue son petit bonhomme de chemin ». Elle sortira deux nouveaux numéros de son Petit journal du patrimoine de 4 pages « Il est sans prétention et plaît beaucoup », se félicite le président.
LE BÉNITIER DE LA MADELEINE
Dans le cadre des 500 ans de la Renaissance, les Dunois étaient heureux de participer à cette visite détaillée du portail de la chapelle du Champdé, avec mr CHARLOUX, président de l'ADVP. La chapelle du Champdé, dépendant de la paroisse st Valérien,était entourée de champs de vignes à l'époque. Il faut dire que cette chapelle a 500 ans exactement ! Puis ils ont parcouru les allées du cimetières, avec ses carrés militaires 14-18, de 1870, les aviateurs américains 1944, les carrés des Sœurs Dominicaines qu'on appelait "les dames blanches", (couvent Picpus rue du Coq) , les Sœurs de "la Charité" (de l'hôtel Dieu l’ancien hôpital place Cap de la Madeleine,il y a aussi quelques prêtres de la paroisse qui reposent dans ce cimetière. Merci à l'ADVP.
On peut y trouver aussi des indications telles que :
NAT, route nationale (après 1870) ou IMP, route Impériale. C’est une circulaire du directeur des ponts et chaussées et des mines en date du 15 avril 1835 qui les rend obligatoires « dans les intersections des routes royales et sur les murs des maisons à l’entrée et à la sortie des villes, bourgs et villages ». Il faut bien remarquer cependant qu’il s’agit là de la direction des routes et non du nom des rues. Non seulement elles devaient être en « lettres blanches sur fond bleu de ciel foncé », mais elles devaient être placées à au moins 2,5 mètres du sol donc sur des murs ou des « poteaux indicateurs » suffisamment hauts pour être bien visibles par les cochers ou postillons juchés sur leur siège. Elles devaient être « entretenues sur les fonds destinés à l’entretien des routes royales »